Ou l’historiographie officielle arménienne à l’épreuve des mathématiques.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision turque Bugün TV, l’adjoint de l’archevêque de l’Eglise arménienne à Istanbul, Aram Atéchian, a affirmé que les "Arméniens turquifiés" seraient d’après lui au nombre d’un million.

D’après Atéchian ces Arméniens furent contraint de cacher leur identité et de se convertir à l’islam lors des affrontements inter-ethniques survenus durant la première guerre mondiale en Anatolie entre Musulmans et Arméniens

Il a déclaré : « Aujourd’hui en Turquie on compte dans la génération actuelle près de 100 000 personnes dont la mère ou le père est arménien et eux se déclarent musulmans. C’est du moins mon estimation. Ils parlent arménien et portent en secret des croix (...) mais ils ne désirent pas fréquenter l’église arménienne afin de ne pas révéler publiquement leur identité. Une partie de ces personnes étant dans des fonctions publiques. Lors de la messe en l’église Sourp Guiragos de Diyarbakir, sur les 400 fidèles venus, la moitié avaient des racines arméniennes. Ma famille également vit à Diyarbakir en tant que musulmans (...) il y a aujourd’hui en Turquie près d’un million d’Arméniens cachés (...) a Tunceli d’après des témoignages, 90% de la population est d’origine arménienne ».

A la lumière des révélations de Mgr Aram Atéchian, le sacro-saint chiffre d’ 1,5 million d’Arméniens tués avancé par l’historiographie officielle arménienne pourrait se réduire comme peau de chagrin. On ne doute pas que les historiens sauront faire toute la lumière sur ces chiffres...à condition qu’ils puissent travailler librement, sans être menacés en Europe.

Les officines arméniennes de France réclament depuis bientôt une dizaine d’année une loi de censure visant à trainer devant les tribunaux tout historiens qui s’opposerait à l’histoire officielle entérinée par la loi arménienne de 2001 selon laquelle "la France reconnaît le génocide arménien".

Une loi de de censure similaire votée sous la pression des officines de l’Etat arménien existe en Suisse. Elle rend impossible toute étude scientifique sur le contentieux historique turco-arménien.

En France, plusieurs historiens de renom ont subi des menaces, des intimidation ou des campagnes de discrédit pour avoir remis en cause l’historiographie arménienne en France.