Un récent bug provoqué par un hacker a rendu public près de 77 000 textos stockés par la branche islandaise de Vodafone. Un fait tout à fait imaginable en France, et rendu possible par la faiblesse des systèmes de sécurité actuels.
Le scandale Vodafon, revendiqué par un hacker turc, a eu pour but de dénoncer les pratiques des agents télécoms qui conservent les contenus au-delà des dates requises par la loi. Une telle "opération" pourrait-elle se produire en France ?
Michel Nesterenko : Absolument, la France est "à risque" et subit des attaques passées sous silence, et parfois couronnées de succès, depuis 1970. C’est une taxe pour les compagnies de téléphone, un peu comme la carte de crédit, dont l’utilisation abusive représente un surcoût, on pourrait dire un impôt, de 10% à 20% pour les banques. Le phénomène appelé Phreaking est connu aux USA et en Europe depuis 1970. Au début, il s’agissait surtout de ne pas payer les communications longue-distance. Nous retrouvons des noms qui ont défrayé la chronique à l’époque, comme John Draper, Captain Crunch, mais aussi celui de Steve Wozniak un des fondateurs d’Apple Computers.
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