Soucieuse de réduire sa dépendance à l’énergie importée, la Turquie intensifie ses activités d’exploration pétrolière et gazière, alors qu’elle entend exploiter ses gisements prometteurs de gaz de schiste situés à Diyarbakir.

Après les Etats-Unis, l’Angleterre, le Canada et la Chine, la Turquie se lance à son tour dans l’exploration du gaz de schiste, afin de réduire sa dépendance énergétique.

Ses réserves sont estimées à 424 milliards de mètres cubes, selon le rapport intitulé « Recherche de gaz naturel selon les nouvelles méthodes », du Département de l’Energie des Etats-Unis.

La Turquie consomme entre 40 et 45 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an. Aussi, l’exploration et l’exploitation de ces réserves lui procureraient au moins 10 années de consommation de gaz.

Selon les premiers relevés, du gaz de schiste serait présent dans le sud-est, l’est et l’ouest de la Thrace, dont une partie se situe sur le territoire Turc.

« Nous aimerions vraiment exploiter cette technique et nous devons faire un usage économique du gaz de schiste » a affirmé le ministre de l’Energie Taner Yildiz.

La Turquie serait stratégiquement placée pour fournir du gaz de schiste en tant qu’exportateur, raison pour laquelle des compagnies telles que Royal Dutch Shell ou encore TransAtlantic Petroleum sont déjà actives dans la région.

Les firmes seraient non seulement en train de discuter avec les autorités turques pour l’obtention de permis de prospection et exploitation, mais auraient déjà entamé des discussions avec des compagnies locales pour signer des partenariats.