Le premier ministre français François Fillon a réaffirmé la semaine dernière son hostilité à une adhésion de la Turquie à l’UE, profitant de l’occasion pour faire la promotion de la formule de remplacement proposée par la France, le "partenariat privilégié".
"Il n’y a pas de changement (...) nous pensons que l’adhésion de la Turquie n’est aujourd’hui ni possible ni souhaitable", a-t-il dit lors d’une visite à Luxembourg.
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait déclaré lundi dernier à Madrid sa volonté de parler "directement" de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE) avec le président français Nicolas Sarkozy.