Le Portugal est l’un des favoris de cette compétition et le sera logiquement pour cette rencontre. L’effectif de 23 joueurs concocté par Scolari est impressionnant et ce sur toutes les lignes. Ainsi de grands noms apparaîssent en défense avec Carvalho, Pepe et Meira ; au milieu avec Deco, Petit et le jeune Moutinho, encore inconnu du gand public ; mais aussi et surtout en attaque avec C.Ronaldo, Quaresma, Nani et Simao.

La faiblesse du Portugal demeure à priori en l’absence d’un vrai buteur du style de Pauleta mais les lusitaniens pensent pouvoir réoudre ce problème par l’implication offensive des Ronaldo, et Nani et/ou l’éventuelle ascension des buteurs maisons (Postiga, Almeida ou l’éternel Nuno Gomes).

Enfin, on se demande également si le problème du jeu collectif et fluide de l’ère Rui Costa-Figo sera retrouvé. Car on se souvient que les troupes de Scolari ont pratiqué un football loin de leur niveau durant les éliminatoires. Tout ces beaux noms, donc, réussiront-ils à former un vrai bloc, une vraie équipe et produire un jeu digne de leurs prédécesseurs ? Début de réponse contre la Turquie...

...et des Turcs affamés de succès depuis 2002 et une troisième place au mondial de football. Entre temps vous allez me demander ? Et vous connaissez la réponse qui se résume en quatre lettres : rien ! Deux boulettes, l’une en barrage de l’euro 2004 contre la modeste Lettonie, et l’autre, moins surprenante, contre de solides Suisses en barrage du mondial 2006 avec un match retour taché par de tristes événements qui a couté cher à la Turquie (qui aurait pu couté plus cher) en éliminatoires où elle a été contrainte de jouer 5 match hors de ses bases.

Mais parlons football et du football les troupes du sélectionneur Terim sont bien décider à en produire. Ce dernier considère que dans système de 4-3-3 il a l’un des meilleurs trios de milieu terrain avec Aurelio (qui sort d’une excellente saison avec Fenerbahçe) juste devant la défénse et Emre et Hamit Altintop du Bayern en relayeurs gauche e droite respectivement. La Turquie possèdent également de talentueux attaquants avec Nihat à la baguette mais aussi le jeune sochalien Erding, le virevoltant Tuncay et le très prometteur ailier gauche de Galatasaray Arda.

La faiblesse des Turcs se situe encore et toujours en défense centrale avec Zan et Servet qui sont loin de rassurer les supporters et les médias. C’est pourquoi Fatih Terim insiste sur la possession de balle et promet de surprendre beaucoup de monde avec un jeu fluide. Les portugais sont prévenus, la Turquie ne se laissera pas faire : c’est normal quand on a Fatih Terim à sa tête ! Place au jeu et bien sûr faites vos jeux !

Lien/Source : http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=20906