Le pouvoir kurde à Erbil, qui n’est pas sur la ligne du PKK, pourrait-il jouer un rôle positif pour un règlement de la question kurde en Turquie ?
L’accélération brutale de la crise au Proche Orient avec l’exportation du conflit syrien en Irak a deux conséquences pour la Turquie : d’une part, avec la prise de Kirkuk, le Kurdistan irakien dispose désormais d’une véritable stature internationale ; d’autre part, avec l’enlèvement d’une centaine de ressortissants turcs dont les membres du consulat général à Mossoul, la démonstration est faite que les djihadistes de Jabhat al-Nusra et de l’Etat islamique de l’Irak et du Levant (EIIL) ont échappé à toute tentative de contrôle. Or ces évolutions majeures s’inscrivent toutes deux dans la logique des options de politique étrangère de la Turquie.
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