Le président Abdullah Gül s’est exprimé pour la première fois depuis l’opération anti-corruption du 17 décembre.
Lors de la réception offerte au terme de la cérémonie de remise des Prix culturels et artistiques de la Présidence 2013, le président Abdullah Gül a évoqué l’opération anti-corruption du 17 décembre.
Gül a indiqué que les individus travaillant dans les établissements publics pouvaient avoir divers points de vue et idéologies dans un état de droit démocratique. "Tout ceci est légitime tant que ce n’est pas en rapport avec les affaires étatiques et publiques. L’autorité de l’Etat est assujettie à la constitution, aux lois et aux règles des établissements concernés lorsqu’il s’agit des affaires publiques et des affaires étatiques. Il ne peut y avoir une autorité et une solidarité autres que celle-ci." a-t-il ajouté.
"A présent, tout le monde doit attendre l’achèvement du processus judiciaire et la mise au jour du fondement de cette affaire. Je suis convaincu que les tribunaux achèveront cette affaire de la meilleure façon" a-t-il poursuivi.
D’autre part, le président Gül a mis l’accent sur les réformes radicales réalisées ces dix dernières années en Turquie. "S’il a été question d’une quelconque corruption ou erreur dans un tel pays, on ne peut étouffer celles-ci. Tenez-en compte, car la Turquie n’est plus la Turquie de 15-20 ans auparavant" a martelé le président.
Dernièrement, M. Gül a répondu aux questions relatives aux changements dans le cabinet. "Le Premier ministre a divers opinions. Moi-même, j’ai partagé mes opinions avec lui. Il fait des évaluations, il se prépare. Vous savez qu’il s’est rendu à l’étranger. De toute façon, quand il sera de retour, nous allons nous entretenir et à ce moment-là, vous serez informé" a-t-il relevé.