Un projet nippo-français a remporté l’appel d’offres pour la construction d’une centrale nucléaire à Sinop, en Turquie.
Le gouvernement turc a confirmé jeudi avoir choisi un consortium franco-japonais pour construire et exploiter la deuxième centrale nucléaire du pays, un projet de près de 17 milliards d’euros.
L’accord doit être signé vendredi à Ankara par le Premier ministre Tayyip Erdogan et son homologue japonais Shinzo Abe, a précisé à la presse le ministre de l’Energie Taner Yildiz.
La centrale de Sinop, dans le nord de la Turquie au bord de la mer Noire, devrait avoir une capacité de 4.500 à 5.000 mégawatts (MW) et donc être équipée de quatre réacteurs Atmea, un modèle de 1.100 MW développé depuis 2007 par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et le français Areva.
Outre ces deux sociétés, le consortium sélectionné réunit le japonais Itochu et le français GDF Suez, qui assurera l’exploitation de la centrale une fois celle-ci raccordée au réseau électrique.
L’Etat turc restera présent au tour de table du projet Sinop, a précisé jeudi le ministre Taner Yildiz.