Les autorités turques ont arrêté douze personnes soupçonnées d’appartenir à une organisation terroriste, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la province d’Adana, qui a en revanche démenti des informations de presse selon lesquelles du gaz sarin avait été saisi.

Selon Huseyin Avni Cos, les arrestations se sont déroulées à Istanbul, ainsi que dans trois provinces du sud du pays proches de la frontière syrienne, Mersin, Adana et Hatay. Des éléments chimiques non identifiés ont été saisis au cours des perquisitions, a-t-il ajouté, mais pas de gaz sarin, un gaz innervant que rebelles syriens et forces du président Bachar el-Assad se sont mutuellement accusés d’utiliser ces derniers mois dans le conflit qui les oppose.

Six des suspects ont été relâchés, tandis que les six autres sont toujours interrogés, a précisé Huseyin Avni Cos, qui n’a pas dit à quelle organisation ils sont soupçonnés d’appartenir. Plusieurs journaux turcs avaient auparavant avancé que les douze hommes étaient membres du Front al Nosra, un groupe rebelle syrien lié à al-Qaïda en Irak.

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