S’entretenant avec les secrétaires d’Etat et de Défense américains, le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu avait l’appel d’offres de système anti-aérien et la Syrie à l’ordre du jour.

Davutoğlu a entamé ses prises de contact avec le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel.

Le Pentagone a indiqué par cette occasion que les Etats-Unis allaient continuer à appuyer la présence un an de plus, des deux batteries Patriot positionnées en Turquie dans le cadre de l’OTAN.

Par la suite, Davutoğlu s’est rendu à l’Institut Brookings, institut de réflexion. Attirant l’attention au drame vécu en Syrie, Davutoğlu a relevé que l’année 2013 était une année de déception.

Rappelant le coup d’Etat en Egypte et la présence en Syrie du régime Assad, le chef de la diplomatie a déclaré que l’instabilité dans les pays d’Afrique du Nord continuait également durant cette année.

Dernièrement le ministre turc a rencontré son homologue américain John Kerry. Les deux ministres ont discuté principalement de la Syrie. Appelant les parties à se réunir le plus tôt possible pour le processus Genève 2, Davutoğlu a annoncé que la Turquie continuerait de travailler avec le Conseil national syrien.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie turque a indiqué que le partenariat modèle turco-américain allait se poursuivre à l’infini.

Exprimant son soutien aux pourparlers avec l’Iran, Davutoğlu a précisé que la Turquie ne souhaitait pas d’armes chimiques dans sa région.

Abordant la politique moyen-orientale, le ministre turc a noté que les approches pacifistes auront le dessus sur la discrimination confessionnelle et ethnique.

Quant au secrétaire américain, il a affirmé n’avoir aucune attente précise des négociations qui seront menées avec l’Iran le 20 novembre à Genève.

Après s’être entretenu avec la conseillère nationale américaine à la sécurité Susan Rice et certains politiciens américains, Davutoğlu est retourné en Turquie.