La date de la conférence Genève 2 réalisée dans le but de mettre fin à la guerre civile en Syrie a été déterminée.
Ainsi, l’administration de Bachar al-Assad et les représentants des opposants devraient entamer les discussions le 22 janvier. Néanmoins, le fait que tous les opposants ne soient pas représentés à la conférence, diminue l’espoir d’une paix.
Selim Idris, commandant de l’Armée syrienne libre, l’aile militaire des opposants, a annoncé que les groupes lui étant reliés ne participeraient pas aux pourparlers de paix à Genève.
"Les conditions ne se sont pas encore formées pour les négociations de Genève 2. Notre seul problème est de pouvoir approvisionner nos soldats en armes" a-t-il martelé.
Idris a également déclaré n’avoir aucune intention de réaliser un cessez-le-feu pendant ou après les négociations de paix.
Quant à l’administration d’Assad, elle a accepté en principe de participer aux pourparlers mais ne prévoit pas non plus de cessez-le-feu.
La réunion préliminaire à laquelle la Turquie participera, aura lieu fin novembre en Russie. Toutefois, la liste des pays participant à la conférence de Genève 2, n’a pas été annoncée.
Le représentant spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Akhdar Brahimi a indiqué que la participation de l’Iran aux négociations était naturelle et tout autant, nécessaire.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Jevad Zarif a précisé être prêt à participer inconditionnellement aux discussions de Genève 2, s’il était invité.
Entre-temps, la guerre civile faisant jusqu’à présent plus de 120.000 morts se poursuit avec toute sa violence en Syrie. Dernièrement 56 personnes seraient mortes suite aux bombardements des forces d’Assad.