Le secrétaire général de l’OTAN a exprimé sa préoccupation sur la situation en Syrie, indiquant que l’Alliance ne sait pas qui a utilisé des armes chimiques en Syrie.

Interrogé, lundi 6 mai, sur les frappes aériennes de l’armée israélienne en Syrie, Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire-général de l’OTAN, a indiqué qu’il restait « très préoccupé » de l’évolution de la situation dans la région mais qu’il ne disposait pas d’autres informations que celles parues dans la presse à propos des opérations des derniers jours.

M. Rasmussen a expliqué qu’il n’avait « pas d’indications quant à des activités dans les zones de déploiement des missiles Patriot de l’OTAN ». Des missiles américains, allemands et néerlandais ont été déployés au début de l’année le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie, afin de protéger cette dernière. L’OTAN n’a-t-il eu aucun contact avec des officiels israéliens ? « Nous ne faisons pas de commentaires », a répondu le secrétaire-général.

Pas d’informations, non plus, sur l’usage d’armes chimiques, mais l’expression d’une autre « grave préoccupation » face à d’éventuelles contraventions aux lois internationales et un appel au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il envoie un message « fort et uni » aux belligérants.