Le sujet de « génocide arménien » s’est développé à la « faveur » de la propagande soviétique et du terrorisme.

 

En effet, c’est à l’ère soviétique que la question des massacres et des déplacements d’une partie de la population arménienne sous l’Empire ottoman a été politisée et a revêtu les habits de « génocide » et ce afin d’attaquer la Turquie qui avait choisi le camp des Occidentaux lors de la guerre froide.

 

Le terrorisme arménien des années 1970-1980 avec des groupes comme l’ASALA, dont les actions ont fait plus de 70 morts et plus 500 blessés, avec l’appui logistique et matériel des Soviétiques, a permis de médiatiser à grande échelle la propagande créée et menée par l’Union Soviétique.

 

Aujourd’hui, les fanatiques des diasporas arméniennes continuent les méthodes terroristes, sinon matérielles du moins intellectuelles en agressant et en s’attaquant à tout ce qui est en rapport avec les Turcs – aidée en cela malheureusement par quelques médias occidentaux.

 

Dernier exemple en date le ministre belge d’origine turque Emir Kir victime d’une campagne de dénigrement conduite par des fanatiques de la diaspora arménienne.

 

Cette volonté vengeresse contre les Turcs – qui seraient, aux yeux des fanatiques d’origine arménienne, tous coupables d’événements qui se sont déroulés il y a un siècle et qui sont devenus un objet de propagande à l’époque soviétique – est une recherche hystérique et une volonté de répression d’un soi-disant « mal turc ».

 

Quelles qu’en soient les motivations cette « chasse aux sorcières » n’a pas droit de cité dans une démocratie. En cette période de crise où les extrêmes droites et les fondamentalistes religieux, musulmans comme chrétiens, se tiennent la main pour attaquer la démocratie, il n’est pas anodin qu’une question créée par un bloc anti-démocratique – l’Union Soviétique – revienne sur le devant de la scène pour constituer un objet de stigmatisation d’une certaine communauté.

 

La Wallonie qui vit actuellement des moments difficiles, distancée, économiquement et politiquement par la Flandre, peut être tentée de participer à ce mouvement de dénigrement et de répression contre une de ses communautés. Cela ne la grandira pas, au contraire, car les petitesses meurent, seule l’intelligence demeure.

 

Ainsi, le dynamisme et l’esprit positif du ministre Kir seront de loin bien plus utiles à la Wallonie, que les ressentiments et l’insignifiance de ceux qui l’attaquent.