Saint-Valentin : quand Istanbul devient la ville des amoureux pendant la pandémie
Saint-Valentin : quand Istanbul devient la ville des amoureux pendant la pandémie
On s’intéresse à l’amour en pleine période de pandémie de coronavirus alors que la Saint-Valentin se célébrera ce week-end.
Article original : https://www.rtl.fr/actu/international/saint-valentin-quand-istanbul-devient-la-ville-des-amoureux-pendant-la-pandemie-7900001331
À deux jours de la Saint-Valentin, on a envie de parler d’amour, envers et contre tout.
Si on vous dit "capitale de l’amour", vous dites Paris, Venise peut-être ? Et bien non, en 2021, la capitale mondiale de la romance et du mariage, c’est Istanbul. On a découvert cela dans Society.
Society s’intéresse aux couples longue distance, comme Ryley et Arina. Il habite à Portland, elle vit à Novossibirsk.
Quinze fuseaux horaires les séparent, cela ne leur avait jamais posé de problème, et puis la pandémie est arrivée. Frontières fermées, l’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais au contraire, elle a grandi dans l’adversité. Ils ont décidé de se marier. Et il ne restait plus qu’à trouver un endroit pour célébrer leur union. Mais impossible d’avoir un visa, ni pour les États-Unis, ni pour la Russie.
C’est que les temps sont durs pour les tourtereaux séparés. Certains pays, comme la France, ont bien essayé de mettre en place des laisser-passer pour les amoureux. Mais ils sont trop restrictifs, c’est ce que dit Nicolas Perret, l’administrateur français du groupe Facebook “LoveIsNotTourism”. “On nous demande de prouver qu’on est en couple, dit-il, on peut envoyer des photos datées de nous, par exemple mais il faut surtout prouver que votre partenaire est venu en France avant septembre 2019. L’administration considère que les couples récents ne veulent se voir que pour le sexe.”
Istanbul : "the place to be" pour les amoureux
Une seule solution : la Turquie. Le pays délivre assez facilement des visas. Il y a encore peu de temps, il ne réclamait même pas un test PCR négatif. Alors depuis le début de la pandémie, Istanbul est devenu "the place to be" pour les amoureux du bout du monde en mal de retrouvailles. Des centaines de couples se sont rejoints là, parfois pour passer quelques jours ensemble, parfois pour se marier. Bon, ce n’est pas open bar, quand même. Les fêtes restent interdites, alors les cérémonies sont modestes, intimes, très intimes.
Amour : comment s’ouvrir à la rencontre ?
“En fait il n’y a que les fiancés, dit une wedding planneuse. Ils n’ont pas de famille ici, pas d’amis. C’est même ma sœur qui a dû être témoin, un jour ! Certains achètent des fleurs, mais la plupart n’ont même pas de robe de mariée.” Notez bien, ça fait des économies : comptez 1.000 dollars environ pour l’organisation, la traduction de documents, les frais de notaire, et les services d’interprète. Sans compter les billets d’avion.
Et encore, le billet, c’est parfois un aller simple. Car le visa touristique est valable un an... Certains décident donc de rester sur place.
Tout quitter pour s’aimer. Sur les rives du Bosphore.