Les négociations sur le problème chypriote qui dure depuis longtemps, ont repris mercredi après un long intermède, par une déclaration des dirigeants de la communauté grecque et turque affirmant qu’un accord sur deux questions clés serait possible.
Le dirigeant chypriote grec Demetris Christofias et le dirigeant chypriote turc, Dervis Eroglu, se sont réunis pour la première fois depuis presque trois semaines et ont poursuivi les discussions sur la ré-unification de l’île orientale de la Méditerranée, divisée en 1974 lorsque la Turquie a envoyé des troupes dans le nord de Chypre, en réponse à un coup d’Etat perpétré par des officiers de l’armée grecque.
Les négociations ont été interrompu le 12 mai en raison d’une élection pour renouveler le Parlement chypriote, entièrement contrôlé par les Chypriotes grecs, qui représentent l’État insulaire à l’Union européenne.
Un officiel de l’ONU, qui préside les pourparlers, a déclaré que les dirigeants communautaires ont poursuivi la discussion mercredi sur les questions de police et ont commencé à échanger sur la compétence dans la ratification des traités internationaux, deux questions clés du partage du pouvoir dans le futur Etat fédéral de Chypre.
"Compte tenu de certaines conditions, une convergence totale sur la question de la police pourrait être possible", a déclaré M. Christofias, président de la République de Chypre internationalement reconnue.
Il n’a, cependant pas précisé à quelles conditions il faisait allusion.
Dervis Eroglu a également déclaré que des progrès importants ont été réalisés tant sur la question de la police que sur la ratification des traités internationaux. "Nous voulons finaliser ces deux questions avant d’aller à Genève," a ajouté M. Eroglu, faisant référence à une réunion prévue des deux leaders avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon le 7 juillet.
Les négociations sur le problème chypriote ont repris en fin 2008, mais un accord sur des questions importantes, telles que le partage du pouvoir, le territoire sous le contrôle de chaque communauté et le retour des propriétés qui ont changé de mains au cours de l’intervention militaire turque s’est révélé problématique.
Source : xinhua