Une cérémonie commémorative a été organisée pour rendre hommage à la mémoire des victimes du double attentat à la bombe visant le Consulat britannique en 2003.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu et son homologue britannique William Hague ont déposé une gerbe au cours de la cérémonie du 10ème anniversaire de l’incident.

Dix ans auparavant, deux explosions avaient eu lieu devant la direction générale d’une banque située dans le quartier de Levent et le consulat général du Royaume-Uni à Beyoğlu, un quartier d’Istanbul.

Lors du double attentat, 57 personnes avaient trouvé la mort y compris l’ambassadeur du Royaume-Uni Roger Short et 450 autres avaient été blessées.

M. Davutoğlu qui a rendu hommage à la mémoire des victimes au cours de la cérémonie commémorative, a indiqué que les attaques terroristes étaient des crimes contre l’humanité.

Hague a fait part de la solidarité entre les deux pays concernant la lutte anti-terreur.

Les deux hommes ont réalisé un entretien à huis clos pour prendre en main les questions régionales, la guerre civile en Syrie et les travaux sur le programme nucléaire iranien.

A l’issue de la rencontre, M. Davutoğlu a fait une déclaration pour indiquer que la Syrie avait mis en pratique une stratégie basée sur la “faim” pour punir son peuple et les opposants, en les laissant sans nourriture, sans eau, sans pain et sans médicament en appliquant une sorte d’embargo, et qu’ainsi elle commettait un véritable crime contre l’humanité.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a soutenu la nécessité de tenir au plus tôt la conférence de Genève-2, de pouvoir parvenir à un résultat dans les plus brefs délais et à ne pas autoriser que le calendrier de la réunion Genève 2 ne serve à faire gagner du temps au régime syrien pour continuer ses crimes contre l’humanité.

M. Davutoğlu a fait savoir qu’ils étaient disposés à faire les contributions nécessaires au cours du processus de négociation à Genève sur le programme nucléaire iranien.

Le chef de la diplomatie britannique M. Hague a soutenu l’obligation de réaliser des efforts accrus pour acheminer des aides dans les zones interdites par le régime syrien.