Le compte à rebours pour l’achèvement du plus grand projet d’ingénierie du siècle est lancé.
Les travaux du tunnel de Marmaray, qui doit relier les deux continents, asiatique et européen, seront bientôt achevés.
A 60 mètres au-dessous du niveau de la mer, les gros travaux sont terminés et les rails installées. La mise en place des mécanismes électroniques et mécaniques se poursuit activement.
Avec des infrastructures de 76,3 km de longueur dont 13,6 km de tunnel, le Marmaray devrait permettre aux 2 millions de voyageurs qui traversent chaque jour le Bosphore de raccourcir leur temps de trajet. Il ne leur faudra que 18 minutes pour passer d’une rive à l’autre et 105 minutes pour voyager d’un bout à l’autre de la ligne (de Halkali côté Europe à Gebze côté Asie).
Situé à seulement 20 km de la faille anatolienne, le Marmaray prend donc compte des risques sismiques. A l’intérieur du tunnel sous-marin, quatre joints sismiques élastiques ont été intercalés dans la paroi, de Sirkeci à Üsküdar, partie la plus proche de la faille.
En cas d’urgence, il y a des passages entre les deux tunnels parallèles afin de pouvoir évacuer les personnes de la façon la plus sûre. Si une inondation survient, un mécanisme qui agit comme une guillotine est immédiatement activé afin de stopper l’arrivée d’eau. De nombreuses autres mesures de sécurité ont été envisagées, concernant notamment les problèmes d’énergie.
L’inauguration du Marmaray est prévue pour le 29 septembre, date anniversaire de la République de Turquie.