L’OTAN aussi a demandé à Israël la libération immédiate des civils et bateaux encore détenus ainsi qu’une enquête rapide, impartiale, crédible et transparente sur l’incident. Une réunion spéciale des ambassadeurs de l’Alliance a eu lieu à Bruxelles.

Au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en raison de la longue liste d’orateurs, l’examen du projet de résolution a été reporté à mercredi. Le projet a été présenté par le Pakistan au nom de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et le Soudan au nom du groupe arabe.

Il demande au Conseil de décider l’envoi d’"une mission d’enquête internationale indépendante" afin de faire toute la lumière sur les violations du droit international commises lors des attaques israéliennes contre la flottille.

"La Suisse exprime sa très vive préoccupation. Elle est consternée par la mort de civils et les nombreux blessés", a déclaré pour sa part l’ambassadeur de Suisse à l’ONU Dante Martinelli.

"La Suisse est choquée par ce qui s’apparente à un usage disproportionné de la force qui constitue une violation du droit international", a-t-il ajouté.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré que les militaires israéliens avaient ouverts le feu en état de légistime défense. Son homologue turc Tayip Erdogan a évoqué pour sa part un "acte de terrorisme d’Etat" et accusé Israël d’avoir commis un "massacre sanglant".

Au moins quatre ressortissants turcs ont été tués dans le raid israélien, a indiqué un diplomate turc.

Des Allemands du parti d’extrême gauche Die Linke qui étaient dans la flottille ont assuré de leur côté que les militants pro-palestiniens n’étaient armés que de bâtons.

La flottille de six bateaux acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et de tonnes d’aide voulait forcer le blocus israélien imposé à Gaza depuis 2007.

Source ATS