La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton dans une décision égoïste a rejeté la présence de la Turquie et du Brésil dans le cadre des prochaines négociations entre les États occidentaux et l’Iran.
Elle a affirmé que les discussions ne devaient avoir lieu que dans le cadre du Groupe 5+1.
Mme Clinton a déclaré mercredi que seuls les représentants des États composant le groupe 5 +1 doivent assister à la première série de discussions avec l’Iran.
Elle a également déclaré que la date et le lieu des négociations devraient être fixés par la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, au nom du groupe 5+1.
Le chef du dossier nucléaire iranien, Saïd Jalili, a proposé aux six grandes puissances une rencontre à Istanbul le 23 novembre ou le 5 décembre, a indiqué mardi une source diplomatique européenne.
L’Iran et le groupe 5+1 composé des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Russie, de la Chine et l’Allemagne ont affirmé en octobre leur volonté de reprendre les discussions interrompues en octobre 2009 .
Plusieurs sources diplomatiques ont estimé que la dernière initiative de la secrétaire d’Etat américaine allaient à l’encontre des normes internationales qualifiant ses déclarations de mercredi comme une entrave à la reprise la tenue des pourparlers.
S’exprimant sur la question, un diplomate a déclaré au correspondant de l’IRNA à Vienne, que "les États-Unis ne cessent de parler de la communauté internationale se demandant si la Turquie et le Brésil sont ou pas membres à part entière de la communauté internationale". Il a ajouté ironiquement qu’il s’agissait peut-être d’une communauté virtuelle internationale découverte par les États-Unis.
Source Alterinfo