Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a été accueilli dans une atmosphère de meeting à Bruxelles où il s’est rendu après 5 ans d’intervalle.

Dans le cadre de sa visite, le Premier ministre a eu des entretiens avec des hauts responsables. Il a rencontré le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne Jose Manuel Barosso et le président du Parlement européen Martin Schulz.

Les entretiens étaient assez fructueux.

L’accent a été mis sur les réformes réalisées récemment et le regain de l’élan dans les relations.

M. Barosso a noté que M. Erdoğan est déterminé à poursuivre les réformes et les négociations, ajoutant qu’il serait soutenu.

Le Premier ministre turc a dit que la volonté commune de faire progresser les relations turco-européennes a été confirmée pendant l’entretien. "Nous sommes convaincus que la Turquie contribuera considérablement à la force compétitive de l’UE dans chaque domaine" a-t-il assuré.

La proposition de l’Organisation de coopération de Shanghai a également été rappelée au Premier ministre turc.

"L’UE nous fait attendre à la porte depuis 51 ans. Si nous obtenons un résultat nous allons continuer. Mais si nous n’obtenons rien, cela pourrait nous pousser à d’autres quêtes. Nous avancerons donc là où nous aurons la réponse la plus rapide. La Turquie est un pays indépendant. Nos entretiens sont actuellement sur la bonne voie. J’espère que le processus avancera avec rapidité de cette manière et les chapitres ne seront pas bloqués" a retenu le chef du gouvernement turc.

La question chypriote était aussi au menu.

"Notre principe essentiel repose sur une structure fédérale basée sur le principe de deux Etats fondateurs. Il est hors de question d’approuver autre chose" a souligné M. Erdoğan et précisé que le Secteur chypriote grec ne représente pas l’ensemble de Chypre.

A Bruxelles, le Premier ministre s’est rendu dernièrement à la rencontre européenne de TUMSIAD, l’Association de tous les industriels et hommes d’affaires.

"Nous n’autoriserons pas un Etat parallèle ou un Etat d’ananas en dehors de la République de Turquie" a dit M. Erdoğan qui est intervenu ici.