Le pape François dit son inquiétude à propos de Jérusalem
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Le pape François dit son inquiétude à propos de Jérusalem
Avec ; Le Temps
Les réactions se multiplient après l’annonce de Donald Trump de vouloir reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. De la Turquie à la Chine, les appels à la prudence foisonnent
Le pape François a appelé mercredi au respect du statu quo de Jérusalem et à faire preuve de « sagesse et prudence », alors que le président américain, Donald Trump, s’apprête à reconnaître la Ville sainte comme capitale d’Israël. « Je ne peux taire ma profonde inquiétude pour la situation qui s’est créée ces derniers jours » autour de Jérusalem, a déclaré le pape lors de son audience hebdomadaire. « J’adresse un appel vibrant pour que tous s’engagent à respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les résolutions pertinentes de l’ONU ».
■ La Turquie prédit un « incendie »
La Turquie avertit ce mercredi matin que la reconnaissance risquait de précipiter la région dans « un incendie ». Cette mesure, que le président américain Donald Trump doit annoncer mercredi, est susceptible de « précipiter la région et le monde dans un incendie dont personne ne sait quand il prendra fin », a déclaré le porte-parole du gouvernement turc Bekir Bozdag sur Twitter.
■ L’envoyé de l’ONU demande des négociations
L’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré que le statut futur de Jérusalem devait faire l’objet de négociations, alors que le président américain Donald Trump s’apprête à reconnaître la Ville sainte comme capitale d’Israël. Les réactions se multipliaient aussi dans d’autres capitales. « L’avenir de Jérusalem est quelque chose qui doit être négocié avec Israël et les Palestiniens assis côte à côte dans des négociations directes », a dit Nickolay Mladenov lors d’une conférence à Jérusalem.
■ Boris Johnson dit sa « préoccupation »
Le Royaume-Uni s’inquiète aussi de l’intention du président américain, a indiqué le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson à Bruxelles. « Nous observons avec préoccupation les informations que nous avons entendues », a réagi Boris Johnson en arrivant à une réunion de l’OTAN. « Nous pensons que Jérusalem devrait, évidemment, faire partie d’une solution définitive (au conflit) entre Israéliens et Palestiniens, une solution négociée ». « Nous-mêmes n’avons pas l’intention de déplacer notre ambassade », a également tenu à préciser le ministre britannique, alors que Donald Trump devrait également ordonner des préparatifs pour déménager, à terme, l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem.
■ La Chine demande d’éviter une nouvelle confrontation
Même inquiétude à Pékin. « Nous sommes inquiets d’une possible escalade des tensions », a indiqué Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Toutes les parties concernées doivent avoir à l’esprit la paix et la stabilité régionales, être prudentes dans leurs actions et leurs déclarations, éviter de saper les bases d’une résolution de la question palestinienne et s’abstenir d’engendrer une nouvelle confrontation dans la région », a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
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