Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov, à Brunei, lors de la 46e réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du sud-est (ASEAN).

La participation du Hezbollah aux combats en Syrie est une forme d’ingérence étrangère, a déclaré le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion, précisant qu’il avait fait la remarque à M. Lavrov.

La Russie et la Chine, qui disposent d’un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, n’ont pas réussi à trouver une formule pour mettre fin à la tragédie en Syrie, a indiqué M. Davutoglu. Les divergences de position entre les cinq membres permanents du Conseil, a bloqué l’organisation. Aussi M. Davutoglu a partagé avec son homologue russe « ses inquiétudes en tant que pays voisin, des conséquences des vétos chinois et russe ».

« Nous souhaitons que la conférence de Genève aboutisse à une solution qui mettra fin à la violence », a poursuivit M. Davutoglu avant d’ajouter : « car il s’agit avant tout d’un problème qui concerne la communauté internationale ». Le peuple syrien est principalement touché par cette crise, mais les pays voisins, notamment la Turquie sont également touchés, a indiqué M. Davutoglu. En ce sens, « l’inertie de la communauté internationale est inacceptable », a-t-il dit.