Le Grand Prix de Turquie veut toujours y croire
Alors que les chances de voir le Grand Prix de Turquie être reconduit au calendrier de Formule 1 après cette saison semblent minces, le président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, qui soutient l’épreuve, veut toujours y croire.
La presse turque a révélé ce matin que le circuit d’Istanbul n’accueillera plus la F1 à partir de l’année prochaine.
Bernie Ecclestone exige le double de la somme actuelle, soit 26 millions de dollars, pour prolonger le contrat du Grand Prix de Turquie, qui est déjà déficitaire avec un prix de plateau fixé à 13 millions. Une somme trop importante pour le ministère turc des finances, qui préfère stopper les frais.
Cependant, Murat Yalcintas, président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, espère que le grand argentier de la Formule 1 assouplira sa position afin de parvenir à un accord.
"Si Ecclestone affiche une position ferme, alors il n’y aura pas d’accord. Rien n’est encore certain. En outre, s’il n’y a aucun accord pour l’année prochaine, cela ne veut pas dire qu’il n’y aura plus jamais de F1 à Istanbul. Il pourrait y avoir d’autres accords à l’avenir," a-t-il indiqué au journal local Milliyet.
La réalité est pourtant toute autre. Avec 20 Grands Prix au calendrier cette année, en comptant Bahreïn, le championnat affiche jusqu’à présent complet. Or, il faudra bien perdre l’une des épreuves actuelles pour le retour des Etats-Unis en 2012. La Turquie était sur la liste des Grands Prix menacés, au même titre que la Hongrie, Ecclestone semble avoir fait son choix.
Source : Toile F1