Le choix du gazoduc qui permettra d’exporter vers l’UE le gaz extrait de la 2e phase de développement du gisement de Shah Deniz, en Azerbaïdjan, est toujours attendu en juin, ont indiqué jeudi à l’AFP des représentants de Socar et Total, groupes impliqués dans ce projet colossal.
C’est toujours ce qui est prévu et c’est bien ce que nous espérons, a déclaré Ilham Nasirov, un haut cadre de Socar, la compagnie pétrolière et gazière publique d’Azerbaïdjan, en marge d’une conférence franco-azerbaïdjanaise à Paris, où il a par ailleurs confirmé que la production gazière de Shah Deniz II devrait démarrer en 2018.
Nous visons toujours une décision en juin, a déclaré de son côté Kevin Boyne, conseiller technique au sein de la branche exploration-production de Total, le géant pétrolier français qui détient 10% de Shah Deniz.
Shah Deniz II est un projet majeur qui doit rendre l’UE moins dépendante de la Russie pour son approvisionnement gazier. Socar et ses partenaires internationaux, BP, Statoil et Total doivent choisir cette année un tracé pour exporter le gaz qui en sera extrait jusqu’en Europe.
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