Selon le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, il n’y a que la Turquie qui puisse agir comme intermédiaire dans les négociations indirectes entre Israël et la Syrie.

"La Turquie s’est révélée être un intermédiaire de confiance. En conséquence les pourparlers indirects doivent se dérouler avec la médiation turque. Les pourparlers doivent reprendre où ils se sont arretés en 2008" après qu’Israël ait attaqué Gaza a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré Mouallem.

Devant les journalistes il a ensuite exlclu que tout autre pays que la Turquie soit impliqué dans les négociations indirectes. " Les autres pays auront pour rôle d’assister la Turquie" a-t-il ensuite ajouté.

Ankara a déjà joué le rôle de médiateur lors de différentes négociations entre les deux pays en 2008 mais elles n’ont pas aboouties et ont été arrêtées après l’offensive militaire israélienne à Gaza l’année suivante.

Depuis les relations israélo-turques se sont dégradées et ont failli s’interrompre définitivement après l’affaire de la flottille en mai dernier.

Le mois dernier, l’envoyé spécial pour le Proche Orient, George Mitchell, avait lui aussi déclaré que les Etats-Unis déployaient d’intenses efforts pour relancer le dialogue entre Israël et la Syrie.

Peu après cette déclaration il avait rencontré le président Assad et lui avait affirmé que les négociations israélo-palestiniennes ne constituaient en aucun cas un obstacle pour la reprise du dialogue avec la Turquie. Au contraire avait-il ajouté, elles pourraient être complémentaires.

Dans le même temps, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, avait confirmé qu’Ankara ferait tout son possible pour aider à la reprise des négociations entre Israël et la Syrie. " Je suis persuadé qu’une coopération pourrait apporter des solutions aux problèmes de la région " avait-il ensuite ajouté.

Le président Assad a quant à lui qualifié la Turquie de partenaire essentiel pour le processus diplomatique entre son pays et Israël.

Le vice-président adjoint Mohammed Hassan Turkmani avait alors annoncé que les deux pays travailleraient ensemble pour amener prospérité et stabilité à la région. "La Turquie partage la même vision politique que nous : nous voulons contribuer à garantir la stabilité et la sécurité dans la région".

Source Guysen