L’Union européenne a annoncé son rapport de suivi sur la Turquie en ne tenant pas compte de la fête du sacrifice mais Ankara a attendu la fin de la fête pour l’évaluer.
Le ministère des Affaires européennes a indiqué son malaise de voir que l’ouverture du 22ème chapitre a été liée au rapport de suivi par Bruxelles.
"C’est la première fois, non pas seulement du point du processus d’adhésion de la Turquie mais aussi du point de vue de la politique d’élargissement de l’Union européenne que l’ouverture d’un chapitre aux négociations est reliée à un rapport de suivi" a ainsi critiqué le ministère turc.
"Le niveau qu’a atteint la Turquie dans les domaines de la démocratisation, des droits de l’Homme et du développement économique est au plus proche des normes européennes. Le fait que cela soit souligné dans le rapport de suivi pour 2013 est satisfaisant" poursuit toutefois le ministère dans un communiqué.
Evaluant le rapport de suivi de cette année comme la preuve de la détermination de la Turquie concernant la réalisation des réformes, le ministère a salué l’intégration des réformes radicales au sein du rapport.
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a rappelé à Bruxelles que les chapitres restants devaient être ouverts aux négociations le plus tôt possible pour franchir l’obstruction du processus d’adhésion.
"Notre préférence stratégique est l’adhésion à l’Union européenne" a souligné Ankara qui a tout de même réclamé de l’Union qu’elle adopte une position plus ferme pour pousser la partie chypriote grecque à trouver une solution à la question sur Chypre.