Ankara et Athènes sont très liées économiquement. Qu’ils s’agissent des dépôts des épargnants grecs, des échanges commerciaux ou de la stabilité de la région, la Turquie y trouverait son compte, que la Grèce sorte ou non de l’euro.
Le Fonds européen de stabilité financière a viré aujourd’hui 18 milliards d’euros aux principales banques grecques. Nul ne sait si cela rétablira la confiance de leurs clients, qui pourrait être tentés de placer leurs billes dans des établissements voisins... par exemple, en Turquie.
La banque américaine JPMorgan à Istanbul stipule, dans une note, que le pays du Bosphore s’y prépare. Ses économistes racontent avoir rencontré lundi et mardi derniers des officiels de la Banque centrale et du gouvernement turcs. En cas de sortie de la zone euro, ces derniers s’attendraient à un afflux de déposants grecs dans leurs établissements.
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