La banque britannique HSBC souhaite réaliser une acquisition "significative" en Turquie, un pays où 40% seulement de la population est bancarisée.
Les banques ont les yeux de Chimène pour la Turquie. "Nous voulons faire partie des cinq premières banques du pays", a déclaré Martin Spurling, directeur général de HSBC en Turquie, dans le cadre d’un entretien à l’agence Bloomberg, publié vendredi. La banque sino-britannique a du pain sur la planche car elle pointe à la douzième place seulement du secteur bancaire turc. Aux grands maux les grands remèdes : HSBC est en quête d’une acquisition "significative" en Turquie, afin de se hisser dans le "top five" des établissements bancaires du pays. Une stratégie qui n’est pas sans rappeler celles de la française BNP Paribas, de l’américaine Citigroup, ou bien encore de l’espagnole BBVA. Cette dernière avait acquis près de 25% de la banque turque Garanti en novembre 2010. L’année précédente, le rachat de la banque belge Fortis avait permis à BNP Paribas de doubler sa présence en Turquie, devenant ainsi la neuvième banque du pays. Un pays où Citigroup est également implantée, via sa filiale Akbank.
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