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La Turquie invitée d’honneur du Sommet de l’élevage 2018

Publié le | par Engin | Nombre de visite 246
La Turquie invitée d'honneur du Sommet de l'élevage 2018

La Turquie invitée d’honneur du Sommet de l’élevage 2018 à Clermont-Ferrand

Avec un marché d’exportation de 500.000 broutards par an, la Turquie est un débouché de choix pour les éleveurs français. Pour préparer l’édition 2018 du Sommet de l’élevage, dont elle sera l’invitée d’honneur, une délégation y effectue cette semaine un voyage d’étude.
Trois stops à Istanbul, Ankara et Izmir, de multiples rencontres avec des responsables gouvernementaux et professionnels, des visites d’ateliers d’engraissement ou d’élevages laitiers, d’abattoirs, les organisateurs du Sommet de l’élevage n’auront rien laissé au hasard pour préparer l’édition 2018.

Car si la presque totalité des actionnaires du premier salon européen des races à viande s’est rendue cette semaine sur les rives de Bosphore, la raison en est simple. Les 3, 4 et 5 octobre, à la Grande halle d’Auvergne, la Turquie sera l’invitée d’honneur de la 27e édition.

Un chiffre permet, à lui seul, de mesurer l’importance du marché turc pour l’élevage bovin hexagonal : le pays a besoin d’importer chaque année 500.000 broutards pour nourrir une population de plus de 80 millions d’habitants, dont le niveau de vie a triplé en l’espace d’une dizaine d’années.

Après une première ouverture au début des années 2010, qui avait offert une belle bouffée d’oxygène aux éleveurs français avec, au pic des échanges, l’envoi de 150.000 animaux par an, les frontières turques s’étaient brutalement refermées en 2015 avec l’irruption d’une épizootie de FCO (fièvre catarrhale bovine).

Les races françaises prisées pour leurs qualités

Depuis, les importateurs turcs s’étaient tournés vers d’autres fournisseurs, en particulier d’Amérique du Sud. Mais malgré des prix plus élevés, les races françaises restent prisées pour leurs qualités et la réouverture récente du marché offre de belles opportunités à l’élevage hexagonal.

Le choix de la Turquie comme invité d’honneur du Sommet de l’élevage s’inscrit dans cette logique de resserrements des liens commerciaux. Et les quatre jours de ce voyage d’étude vont permettre aux organisateurs et acteurs français de la filière bovine de mieux appréhender les spécificités du pays, en passe de redevenir une destination phare pour les broutards du Massif central.


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