Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Turquie, Martin Raiser, a déclaré lundi que la Turquie est une puissance émergente au niveau régional et mondial.
« La Turquie s’en est très bien sortie face à la crise ; et en raison de sa structure démographique, elle sera toujours aussi puissante dans les dix années à venir », a assuré Martin Raiser, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Turquie, lors d’un panel intitulé « L’économie turque : les opportunités et les difficultés », et organisé par l’Association des industriels et hommes d’affaires turcs (TÜSIAD) et le Forum des recherches économique de l’université Koç, à Washington, aux Etats-Unis.
Selon M. Raiser, la Turquie a réalisé un nombre important d’infrastructures, et l’extension des mouvements économiques depuis les trois grandes métropoles vers les autres régions du pays a joué un rôle considérable au niveau social.
Pour avoir une croissance économique continue, la Turquie doit « approfondir l’intégration des régions et autres marchés, animer les rendements, revoir l’épargne, augmenter l’emploi des femmes et mettre en conformité ses institutions avec les structures des pays développés », selon le directeur.
Martin Raiser a également énuméré les faiblesses de la Turquie : une inflation forte (10,45 % en 2011), un faible niveau d’éducation, une faible participation des femmes et des jeunes au marché du travail, un taux de chômage proche de 10 % et d’importants déséquilibres régionaux.