La Turquie prend la relève de la présidence en exercice de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) siégeant à Paris.
L’AIE qui a été fondée vers la fin de 1974 au sein de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), a comme objectif principal de faciliter la coopération pour surmonter les difficultés dans l’approvisionnement de pétrole.
Parmi ses autres fonctions, figurent la réduction de la dépendance petroliere des pays membre et être en contact avec les bourses de pétrole internationales.
19 des 28 Etats membres de l’Organisation sont des pays européens.
Les autres acteurs des marchés énergétiques sont aussi parmi les membres dont les Etats-Unis, le Japon, le Corée du Sud et le Canada.
L’Agence qui s’apprêté à célébrer son 40e anniversaire, a donné le feu vert à l’adhésion de l’Estonie, membres de l’UE, au cours de sa dernière décision adoptée au cours de la réunion ministérielle tenue à Paris.
La Chili, pays de l’Amérique du sud, est le prochain pays attendant d’intégrer l’organisation.
A l’issue de la réunion de Paris, la Turquie a été élue à la tête de l’Organisation dirigée suivant le système de présidence tournante pour une durée de deux ans.
La présidence turque qui a commencé avec la réunion ministérielle tenue mardi 19 novembre dirigera l’AIE jusqu’à la fin de novembre 2015.
Au cours de cette période, l’influence de la Turquie dans les marchés énergétiques globaux aurait aussi gagné de l’essor.
Un autre détail important est que l’économiste en chef de l’agence est aussi un Turc.
M. Fatih Birol qui est à ce poste, est désigné être l’une des cinq personnalités éminentes dans le secteur énergétique par les milieux des affaires.