Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a confirmé vendredi que la Turquie avait fait procéder à des tests sanguins sur des réfugiés syriens blessés dans les combats dans leur pays afin de déterminer s’ils ont été victimes d’armes chimiques. « Nous faisons des tests sur des blessés syriens, et ce depuis le début du mouvement d’insurrection en Syrie » en 2011, a-t-il dit aux journalistes qui l’interrogeaient sur la crise syrienne.

Il a précisé que des prélèvement effectués sur une douzaine de personnes requéraient « des examens approfondis » et que leur cas devait « être pris au sérieux ». Les conclusions seront rendues publiques dès qu’elles auront été établies par les autorités sanitaires, a expliqué le ministre turc. Au début de la semaine, des sources turques informées avaient fait état à l’AFP de ces tests faits à la frontière syrienne par des médecins turcs, puis envoyés à un laboratoire d’Ankara.

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