La décision de mettre fin au siège à Strasbourg, en France, des réunions mensuelles du Parlement européen a été votée par 483 voix contre 141. Seuls 34 parlementaires ne se sont pas exprimés.
Conformément aux règles de l’Union européenne, les sessions du conseil général du Parlement européen ont lieu aussi bien à Bruxelles qu’à Strasbourg. De ce fait, tous les mois près de 3.000 employés dont 766 parlementaires sont obligés de se rendre de Bruxelles à Strasbourg et d’y séjourner 4 jours.
La crise économique et la sensibilité visant l’environnement constituent les principales causes de cette décision. D’ailleurs, les calculs montrent que le coût annuel des sessions à Strasbourg revient à près de 180 millions d’euros par an. De plus, les 19.000 tonnes de dioxyde de carbone émis lors des transports des membres et équipes du Parlement reflètent l’ampleur environnementale de la question.
Bien que certains milieux soient d’avis que le coût des sessions à Strasbourg est bien plus important, les services administratifs s’abstiennent de faire un calcul officiel en raison de la pression effectuée par la France.
La décision précédente de faire de Strasbourg l’un des centres du Parlement européen avait été prise en raison de l’équilibre des pouvoirs de l’époque et consistaient à céder aux exigences de la France. Bien que le statut de Strasbourg ait été confirmé par les traités de l’Union, ce sujet était discuté depuis plusieurs années.