[AFP] - La dépouille de la journaliste japonaise Mika Yamamoto, 45 ans, tuée lundi en couvrant les affrontements à Alep en Syrie, a été transférée mardi en Turquie et placée dans une morgue d’une ville à la frontière syrienne, a rapporté l’agence turque Anatolie.

Le corps a pu être acheminé en Turquie grâce à l’aide des rebelles syriens puis conduit à la morgue de l’hôpital de Kilis, à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne, où sont traités notamment les réfugiés et déserteurs Syriens fuyant le conflit dans leur pays, indique l’agence de presse.

Une autopsie doit être effectuée sur le cadavre avant qu’il ne soit rapatrié au Japon, a ajouté Anatolie.

Mika Yamamoto a trouvé la mort pendant qu’elle suivait pour la petite agence de presse nippone Japan Press les affrontements entre l’armée du régime et les rebelles syriens à Alep, la deuxième ville de Syrie.

Le ministère japonais des Affaires étrangères a confirmé son décès mardi.
Mika Yamamoto est le quatrième journaliste étranger tué en Syrie depuis mars 2011 et le premier à Alep. Elle avait couvert plusieurs conflits armés, notamment en Afghanistan et en Irak.