Ankara a décidé de retirer l’Iran des pays constituant une menace pour la Turquie dans son nouveau document de politique de sécurité nationale, populairement connue comme "la constitution secrète" turque, c’est ce qu’a rapport, ce lundi, le journal Milliyet.

Le Conseil de sécurité nationale (MGK) va adopter un document en ce sens lors de sa réunion en octobre, qui n’identifiera plus l’Iran, pays voisin de la Turquie, comme "une menace privilégiée", selon le journal.

Le nouveau document qui remplace le précédent rédigé en 2005, évoque le programme nucléaire controversé de Téhéran tout en répétant la thèse de la diplomatie turque qui prône un Proche-Orient dénucléarisé, en allusion à “Israel”.

Le MGK, un organe consultatif composé des dirigeants du gouvernement et de l’armée qui trace notamment les grandes lignes de la politique étrangère, n’était pas joignable pour commenter cette information.

La Turquie, membre non-permanent des Nations unies(sic) [1], a suscité une interrogation de ses alliés sur son cap diplomatique, notamment des Etats-Unis, lorsqu’elle a voté "Non" à de nouvelles sanctions contre Téhéran, adoptées par le Conseil de sécurité en juin.

Souce : Almanar