Dans une déclaration conjointe, le Comité des ministres des Affaires Etrangères du GUAM a dénoncé l’illégalité des "élections présidentielles" au Haut-Karabagh.

Le Comité a exhorté la communauté internationale à ne pas reconnaître les résultats. et a rappelé que le règlement du conflit du Haut-Karabagh passe par la reconnaissance de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Selon le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères arménien, Vladimir Karapetian, cette déclaration serait « malvenue ».

Selon lui, les "consultations électorales s’intègrent dans le cadre de la démocratisation du Haut-Karabagh, sans laquelle il ne saurait y avoir de règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh". Il ne s’est pas attardé sur la déportation de la totalité de la population azérie d’origine de la région et le Génocide dont ils furent victimes. Vladimir Karapetian n’a non plus fait allusion au plan de colonisation des terres envahies par l’Etat arménien.

Dans son éditorial, le quotidien nationaliste Aravot invite les responsables de la politique étrangère de l’Arménie à tirer les conclusions qui s’imposent : des pays considérés comme « amis » de l’Arménie (Géorgie, Ukraine et Moldavie) ont signé cette déclaration.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre de la majorité de la population de la région et par la suite de la déportation de l’intégralité de celle-ci dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azéris vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maisosn laissées à l’abandon, quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes, ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

Les instances internationales ont à plusieurs reprises condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres.

Génocide Azéri

L’Arménie refuse catégoriquement de reconnaitre la mort de plusieurs milliers d’Azéris et profte de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Avec le service de presse de l’Ambassade de France en Arménie