Le ministre des Affaires étrangère Ahmet Davutoğlu a appelé l’administration d’Al Assad à trouver un accord avec l’opposition.
Dans l’interview accordée à la chaîne américaine d’information CNN, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu a fait savoir que la négociation de Genève était une opportunité historique et que l’administration d’Al Assad devait chercher les moyens de trouver un accord avec les opposants syrien au lieu de lancer des accusations.
Ahmet Davutoğlu qui se trouve à Davos pour la réunion du Forum économique mondial, a été l’invité de Christiane Amanpour sur la chaîne d’information CNN.
M. Davutoğlu a souligné que la conférence de Genève II était une opportunité importante pour mettre fin à la guerre civile en Syrie.
Ahmet Davutoğlu a déclaré que l’administration d’Al Assad devait mettre de côté les accusations et chercher les moyens de trouver un accord avec l’opposition syrienne.
Amanpour a rappelé les accusations lancée par Assad contre la Turquie. M. Davutoğlu a dit ni les 700 000 réfugiés femmes et enfants fuyant le régime et ni le pays accueillant ses réfugiés ne peuvent être accusé de terrorisme.
Rappelant également les photos du massacre systématique d’Al Assad, le chef de la diplomatie turque a indiqué que les crimes de guerre commis en Syrie étaient plus odieux que le génocide de la seconde guerre mondiale.
« Pensez vous que les États-Unis sont du bon côté concernant leur position en Égypte » a demandé Amanpour.
« Ce n’ai pas à moi de répondre à cette question, mais au secrétaire d’État américain John Kerry. Toutefois, la position de la Turquie durant le printemps arabe, est claire. Nous respectons nos principes. En Egypte aussi, nous n’avons pas agit en soutenant un groupe déterminé, mais selon notre sensibilité à la démocratie. Nous nous sommes opposés à ce qu’un président élu soit déchu de ses fonctions par une méthode autre que celle des élections » a assuré le ministre des Affaires Ahmet Davutoğlu.