Peu connu du grand public, Ilkay Gündogan est l’un des grands artisans de la superbe saison du Borussia Dortmund. Brillant au match aller, le joueur allemand, d’origine truque, sera à surveiller de près par le Real Madrid lors de la demi-finale retour, mardi soir.

C’est ce que l’on appelle un symbole. Tout comme Mesut Özil ou Sami Khedira avant lui, Ilkay Gündogan représente ce nouveau football allemand, enfin ouvert aux différentes vagues d’immigrations qui traversent le pays. Et notamment celle venue de Turquie (sur 82 millions d’habitants en Allemagne, 3 millions ont des origines turques), pays d’où vient la famille Gündogan.

A 22 ans, le jeune milieu de terrain de Dortmund incarne parfaitement le modèle à nouveau flamboyant du foot germanique, qui s’est récemment imposé au regard des observateurs, lors des demi-finales aller de la Ligue des champions. De la confrontation entre le Borussia et le Real Madrid (victoire allemande 4-1, et match retour mardi soir), on a beaucoup évoqué le transfert de Mario Götze au Bayern Munich, officialisé la veille de la rencontre, ou le fameux quadruplé de Robert Lewandowski mais Ilkay Gündogan l’a surtout éclaboussée de son talent.

Gündogan, futur joueur "de classe mondiale"

Technique, rapide, inspiré, l’international allemand (7 sélections), a parfois même rappelé un Andres Iniesta ou un Xavi Hernandez en pleine forme. Un profil précieux dans l’entre-jeu, qui n’a pas échappé à Joachim Löw, le sélectionneur de la Mannschaft : "Ilkay a progressé de manière incroyable, aussi bien avec le BVB qu’en équipe nationale (…) Il a beaucoup gagné en estime de soi et joue à un top niveau. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il devienne un joueur de classe mondiale". (...)

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