"Nous sommes devant une crise humanitaire, assène froidement Athanasios Kokkalakis, officier de police et porte-parole du ministère de la Protection du citoyen hellénique. Entre 600.000 et 700.000 immigrés entrent en Grèce illégalement et près de 90% d’entre eux espèrent aller plus loin, en zone Schengen. Or, ils se retrouvent piégés." Sans papiers, il est compliqué, en effet, de franchir une ou deux frontières de plus au risque de se faire prendre et de revenir à la case départ, en Grèce. "Le pays devient alors une cave dont ils n’arrivent plus à sortir et nous sommes dans l’incapacité de leur apporter assistance", ajoute le policer. Comme avant chaque scrutin, l’immigration s’est invitée au cœur de la campagne électorale grecque. Le parti de l’Aube dorée en a fait son cheval de bataille, allant même jusqu’à affirmer que la Grèce compte près de 2 millions de clandestins. Ses cadres prônent un retour à la fermeture des frontières, avec barbelés, caméras, miradors, mines…

Lire la suite sur le JDD