GALATASARAY - FENERBAHCE 1 - 2 OU UN VRAI DERBY INDECIS
GALATASARAY-FENERBAHCE 1-2 OU UN VRAI DERBY INDECIS
Les joueurs du Fenerbahçe sont allés défier leurs homologues du Galatasaray dans leur antre et se sont débrouillés pour sortir vainqueurs in extremis de cette intense confrontation.
Ce qui s’apparentait à une très grosse affiche s’est donc soldé par un événement ponctué de trois buts au total. Pas surprenant si on tient compte du fait que rarement le 0-0 a conclu l’opposition entre les deux clubs concernés dans l’histoire du championnat Turc. Le match a été inégal. Des bonnes phases de jeu et des moins bonnes. La victoire pouvait arriver en faveur d’un côté comme de l’autre. Fenerbahçe a emporté 2-1 l’événement du week-end.
Des courses nerveuses du Galatasaray, des relances approximatives lancées ou plutôt balancées par le Fenerbahçe ont rythmé les vingt premières minutes du choc du dimanche. Puis un peu plus de qualité avec un slalom du numéro 26 Zlajc au milieu de la défense du Galatasaray, débouchant sur une frappe cadrée. Néanmoins la séquence générale de jeu a repris un aspect inégal ,faisant penser à un duel de mal classés, faisant presque oublier qu’entre temps Kerem Akturkoglu avait ouvert le score suite à une jolie symphonie collective des jaunes et rouges. Pour nous réveiller, c’est cette fois Kahveci qui a adressé du gauche une somptueuse passe en profondeur à destination de Ozil égalisant du droit pour les visiteurs. En attendant la pause.
La deuxième manche de l’opposition 100% stambouliote a débuté un peu dans le même état d’esprit qu’en début de rencontre. Un tir au hasard de Morutan pour les maîtres des lieux, des actions de Kahveci et de Ozil, un coup-franc mal exploité des hôtes du soir. Des cafouillages, dont un sauvé de justesse par Kim Min-Jae. C’est finalement Miguel Crespo en toute fin de rencontre qui a donné la victoire aux garçons entraînés par V.de Oliveira Lopes Pereira.
Le Fenerbahçe se retrouve cinquième. Tandis que le Galatasaray est placé à la huitième position du classement. Le derby a donné du spectacle, des cartons (quelques jaunes dont F.Terim et l’expulsion de Tisserand) mais on avait connu mieux. Dommange que Serdar Dursun ne soit pas rentré plus tôt en jeu, que Omer Bayram ne soit pas utilisé davantage, que Feghouli et Mert Hakan ne fournissent pas un rendement plus régulier. Mesut Ozil, lui, a été à la hauteur non seulement en marquant un but, mais en plus en prenant en charge moralement son équipe lors de décrochages afin d’assister le plus bas possible sa défense.