Le compte à rebours commence pour la conférence Genève 2 qui aura lieu le 22 janvier à Montreux en Suisse pour trouver une solution à la question syrienne.

Au préalable de la conférence, la Turquie a indiqué qu’elle ne permettrait pas que l’on abuse de ce processus, que l’on cherche à gagner du temps et que le régime tente de regagner la légitimité qu’il a perdu longtemps avant.

Le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu qui a poursuivi sa navette diplomatique durant tout ce processus, a réalisé un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon.

Lors de l’entretien qui a eu lieu sur la demande de Ban ki Moon, les deux parties ont salué la décision de la Coalition nationale syrienne de participer à la réunion et ont exprimé leur inquiétude concernant les conflits qui perdurent surtout à Alep.

La question chypriote a également été évaluée lors de cet entretien.

MM. Davutoğlu et Ban Ki Moon ont précisé souhaiter que les pourparlers commencent le plus tôt possible et ont évalué les derniers développements à ce sujet.

Dans ce cadre, Davutoğlu a souligné l’attitude constructive de la partie turque en vue d’entamer les négociations et a affirmé que les Nations Unies et la communauté internationale devaient adopter une position plus déterminée à ce sujet.