Entreprise allemande Kärcher s’est rebellée contre les politiciens français : n’utilisez pas notre nom

- Entreprise allemande "Kärcher" s’est rebellée contre les politiciens français : n’utilisez pas notre nom
- En France, la déclaration de la candidate présidentielle Valérie Pécresse selon laquelle « Il est temps de sortir Kärcher de la cave pour nettoyer la drogue et les gangs criminels » a dérangé la célèbre société allemande d’aspirateurs Kärcher. L’entreprise, qui a appelé les politiciens français à ne pas utiliser son nom à plusieurs reprises auparavant, a déclaré que cette situation avait nui à sa réputation.
Une entreprise allemande d’aspirateurs s’est rebellée contre les politiciens français : n’utilisez pas notre nom
Kärcher, le premier fabricant mondial d’aspirateurs à vapeur et à pression, s’est rebellé contre l’utilisation constante du nom de l’entreprise par les politiciens français dans leurs campagnes.
Valérie Pécresse, membre du Parti des Républicains de centre-droit, l’une des candidates favorites à l’élection présidentielle qui se tiendra en avril en France, a déclaré la semaine dernière qu’il était "temps de sortir Kärcher de la cave" pour nettoyer le gangs de drogue et criminels dans les banlieues du pays.
Pécresse a répété cette déclaration dans des interviews à la télévision et dans les journaux.
Nicolas Sarkozy, l’un des anciens présidents de la France, avait également déclaré en 2005 qu’il balayerait la banlieue parisienne avec Kärcher lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.
L’unité française de la société allemande Kärcher, qui s’est déclarée mal à l’aise avec la mention de son nom par des hommes politiques français à l’époque, a publié un nouveau communiqué sur les dernières nouvelles.
Dans le communiqué, il a été indiqué que l’entreprise ne voulait pas que son nom soit mentionné dans les discussions politiques, cela nuisait à sa neutralité et à sa réputation, et que les déclarations de Pécresse étaient "inappropriées".
"Kärcher appelle à la fin immédiate de l’utilisation de son nom dans les affaires politiques par les politiciens et les médias", indique le communiqué.
En 2016, la société a adressé une lettre aux hommes politiques qui étaient alors candidats à l’élection présidentielle, avec la même demande.