Mais la vente, elle, avait suivi son cours. Ankara compte, en effet, sur les drones israéliens pour surveiller ses rugueuses montagnes où se cachent les rebelles kurdes. Récemment, les tensions entre Israël et la Turquie semblent s’être aplanies. Selon le Bureau du contre-terrorisme, les Israéliens ne font plus l’objet de menace directe en Turquie.

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Un excellent article de Charly WEGMAN (papier réalisé en Israël par un des journalistes de l’AFP), en visite spéciale sur la base de Palmahim située face à la mer à 20 km de Tel-Aviv : “Sous diverses appellations, une centaine de Heron ont déjà été vendus à travers le monde, notamment à la France, l’Allemagne, l’Australie, au Canada, à l’Espagne ou à la Turquie, et on les retrouve en Afghanistan et en Irak”, explique Jacques Chemla, ingénieur en chef et “cerveau” de MALAT, le département des UAV (Unmanned Air Vehicle), les drones, d’Israel Aerospace Industries (Industries aéronautiques d’Israël – IAI).

Pour découvrir ce saint des saints, près de Tel-Aviv, il faut montrer patte blanche. Caméra, téléphone portable ou magnétophone sont interdits et un censeur veille aux propos émis. “Israël est le premier exportateur mondial de drones, avec plus d’un millier d’appareils vendus dans 42 pays, soit un chiffre d’affaires annuel d’environ 350 millions de dollars”, précise M. Chemla.

Le MALAT fournit ses clients clé en main, avec les qualifications requises, le soutien logistique (la formation) et technique, voire en leasing. Plus d’un millier d’employés et sous-traitants phosphorent pour remplir les carnets de commandes. Sur 80 projets examinés, 15 ont été retenus. Le drone le plus imposant, le Heron TP, baptisé Eytan (“Fort” en hébreu), de la taille d’un Boeing 737, pèse 4,5 tonnes. Récemment adopté par l’armée de l’air israélienne, il a une autonomie de vol de 36 heures et transporte à 13.000 mètres d’altitude une charge utile d’une tonne. Il communique via satellite. Son rayon d’action couvre l’Iran.

A l’inverse, le Parpar (“papillon”) ne pèse que 35 grammes. Avec cet oeil volant, les forces russes auraient eu davantage de chances d’éviter le massacre de Beslan en 2004 en localisant le commando pro-tchétchène qui avait pris des otages dans une école, selon les experts israéliens."

Source Aroutz 7 et IsraelValley