DES DÉMONSTRATIONS DE FORCE PAR 4-0 AVANT TOUT.
4-0 + 4-0. Deux victoires à domicile concomitantes pour les équipes nationales de France (contre l’Islande) et de Turquie (contre la Moldavie).
C’était il y a quelques mois..
Vivement l’affrontement entre les deux, prévu pour juin sur le sol turc.
UNE VISION D’ENSEMBLE ENCOURAGEANTE MAIS...
Après une victoire méritante 2-1 en terre albanaise, les hommes de Senol Gunes ont eu l’occasion de montrer lors de son match face aux moldaves (parfois dépassés malgré quelques efforts de lecture du jeu en deuxième période) de faire étalage de leur talent.
Score final 4-0 permettant de patienter sereinement.
Impatience et précipitation ont souvent été perçues lors des prestations de la Milli Takim sous le patronage Lucescu. Mais même antérieurement.
Cette fois-ci on pourra parler de vitesse d’exécution, d’enchainements judicieux. Peut-être envisager une forme de régularité. Dès les premières minutes, les locaux ont su se montrer agressifs, dans le bon sens du terme. Une percussion en plusieurs rafales, orchestrée collectivement avec des tentatives de joueurs différents devant le but adverse(). Débouchant sur une ouverture de score rouge et blanche logique. Le deuxième but arrivant de manière tout aussi prévisible qu’élégante.
La deuxième mi-temps a complété le récital de l’orchestre turc soumis toutefois à un léger bémol concernant une possession de balle un peu moins dominatrice. Mais bon. Les deux autres buts marqués par et Ayhan (70’) confirmant la bonne forme de l’effectif.
Pendant ce temps, la France auparavant victorieuse 4-1 en Moldavie a poursuivi sur sa lancée en battant par 4 à 0 une vieille connaissances de la Turquie du football:l’Islande.
Que penser de tout ça ?
Bien des choses.
DE L’INTÉRESSANT AU SIGNIFICATIF.
Les deux récentes victoires turques contre Grèce et Ouzbékistan (2-1 et 2-0) confortent l’aspect positif comptable. La France a elle, battu la Bolivie (victoire 2-0 à domicile). Les deux formations rivales ont un parcours un peu similaire ces derniers mois. Des joueurs confirment comme Burak Yilmaz, d’autres s’affirment (Z.Celik). Mais attention aux effets euphorisants. Le but grec aurait par exemple pu être évité. Les matchs à enjeu pardonnent moins ce genre de flottements. Le flottement nous l’avons hélas ressenti lors du déroulement du championnat turc cette saison,avec un surprenant Malatyaspor et un Fenerbahçe claudicant. Attention à bien garder à l’esprit les fondamentaux et gare à la nervosité.
L’ÉCUEIL KONYA.
Turquie et France s’affrontent avec des arguments proches. La France semble davantage prenable sur les cotés. La Turquie a les moyens de remporter ce match sur ses terres et prendre les commandes. Allez,disons un but à zéro, sur une frappe lointaine de C.Under ou un coup de tête de B.Yilmaz.
Gianguglielmo /Jean-Guillaume LOZATO, professeur d’italien à L’ENSG et à International Paris School of Business,chargé de cours à l’Université Paris-Est. Auteur de recherches universitaires sur le football italien en tant que phénomène de société.