Xavier Raufer, entretien avec Xavier Bébin pour l’Institut pour la Justice, mai 2009 :
"(...) ces études nous apprennent que les populations turques émigrées en Europe occidentale ont un niveau de vie médiocre et aussi un niveau de criminalité bas. En Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, on constate même, à statut social identique, une énorme différence de niveau de criminalité entre jeunes Turcs (niveau bas) et jeunes Marocains (niveau important) alors que tous deux sont issus de l’immigration et musulmans !
Si c’était bien la misère qui génère le crime, ou encore la discrimination sociale ou religieuse, ou enfin le racisme, comme certains sociologues le serinent inlassablement, pourquoi ces différences importantes entre niveaux criminels, dont l’origine semble à l’inverse être clairement culturelle (par réflexe éducatif, les Turcs et les Kurdes ne volent pas, car c’est jugé déshonorant dans leurs communautés)."
Source : http://www.xavier-raufer.com/site/I...
Xavier Raufer, intervention au colloque "Sécurité : nouveaux enjeux" du Groupe UMP, 10 juin 2009 :
"(...) les statistiques de la police nationale néerlandaise montrent que, en matière de criminalité de gens issus de l’immigration, vous avez deux communautés importantes chez eux, vous avez des Turcs et vous avez des Marocains. Les Turcs et les Marocains sont exactement dans la même situation : ils habitent dans les mêmes quartiers, ils sont tous les deux immigrés et tous les deux musulmans. Vous avez donc là deux cas similaires. Vous avez une criminalité extrêmement faible chez les Turcs. Pourquoi ? Parce que de façon culturelle, c’est mal vu de voler et de faire des choses comme ça dans la communauté turque, et vous avez un contrôle rigide des parents, donc criminalité très basse. Alors que vous avez une criminalité très forte dans la communauté marocaine."
Source : http://www.youtube.com/watch?v=jFhj...
Hugues Lagrange, Le déni des cultures, Paris, Le Seuil, 2010 :
"Les jeunes issus des migrations du Sud sont aussi très impliqués dans la délinquance ordinaire, qui est un indice précis des blocages, frustrations et ressentiments qui affectent nos sociétés. Aux Pays-Bas, un rapport remis au ministre de la Justice en 1997 souligne la forte implication dans la délinquance des adolescents appartenant aux minorités ethniques : entre 2 et 3 fois plus que les jeunes d’ascendance néerlandaise des mêmes milieux sociaux. Cette sur-implication est le fait des jeunes originaires du Maroc plus que de Turquie." (p. 70)
"S’agissant de la délinquance, les différences brutes sont aussi marquées : les adolescents éduqués dans des familles du Sahel sont 3 à 4 fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus.
Les modalités du statut socioprofessionnel et de l’origine culturelle les plus discriminantes définissent schématiquement deux oppositions : actifs versus inactifs, ascendance européenne versus sahélienne et turque2. (...)
2. Avec toujours une moindre implication dans la délinquance des adolescents de familles turques." (p. 144)