Début des travaux du musée-mémorial dédié au génocide de Khodjaly à Bakou
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Les travaux de création du Mémorial du Génocide de Khodjaly, ont commencé à Bakou. L’objectif dec e mémorial est de perpétuer la mémoire des victimes du Génocide de Khodjaly et de rappeler au monde la vérité sur cette tragédie perpetrée et toujours niée par l’Arménie.
Le mémorial sera composé d’une cour agrémentée d’arbres, qui fleurissent à la fin de février, coincidant avec la date des massacres commis à Khodjaly par l’armée arménienne. Ces arbres et leurs fleurs symboliseront les vies brisées des victimes, massacrées en février 1992.
Le complexe est conçu en forme de mains, entourant symboliquement les quatre côtés du monolithe rectangulaire, visant à prévenir les génocides et à protéger les résidents de Khodjaly.
La maquette du mémorial au génocide de Khodjaly, est actuellement exposée dans le cadre du projet « Mini-Azerbaïdjan ».
Le mémorial sera également composé d’un musée présentant le massacre de la population de Khodjaly et la totale destruction de la ville, dans la nuit du 25 au 26 février 1992 par les forces armées arméniennes et du 366e régiment motorisé de l’armée russe.
La composition de l’ensemble, l’atmosphère créée ici, et le matériel présenté permettront de reproduire les événements de Khodjaly et permettront aux visiteurs de ressentir l’horreur de la tragédie.
Le mémorial sera construit près du monument « Le cri de la Mère » également dédié à la mémoire des victimes de la tragédie de Khodjaly.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azérbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azérbaïdjanais de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.
Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azerbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les troupes arméniennes lors de l’invasion.
Voir également :
– Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
– Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens
Avec Gulustan.info