En visite à Téhéran, capitale de l’Iran, le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu a évalué les développements régionaux lors de la conférence au Centre iranien des recherches stratégiques au Moyen Orient. Soulignant que la Turquie et l’Iran constituaient l’épine dorsale de la région, Davutoğlu a indiqué que de ce fait, le dialogue turco-iranien revêtait plus d’importance et qu’il fallait agir conjointement contre les conflits confessionnels et ethniques pour une stabilité dans la région.

Le ministre turc a également rappelé les efforts déployés par la Turquie en vue d’une solution par les voies pacifistes de la crise syrienne. "Si nous sommes contre la présence des forces étrangères en Syrie, nous devons être contre tous les groupes, y compris le Hezbollah. La Syrie appartient au peuple syrien" a-t-il ajouté.

Evaluant la visite à Diyarbakır du leader de l’administration régionale kurde de l’Irak du Nord Massoud Barzani, Davutoğlu a indiqué que la Turquie souhaitait avoir d’excellentes relations avec tous les pays de la région.

Par la suite, le ministre a été reçu par le premier adjoint du président iranien Cihangiri. La coopération économique était au centre des discussions. Relevant que la Turquie avait pour but de hausser à 100 milliards de dollars le volume commercial bilatéral jusqu’en 2020, le chef de la diplomatie a indiqué qu’une solution apportée aux difficultés que rencontrent les firmes turques en Iran contribuerait considérablement à cet objectif.

Quant à Cihangiri, il a déclaré que l’Iran avait les mêmes vocations commerciales que la Turquie et que faciliter le commerce faisait partie de leurs priorités.