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Construction du 3e aéroport d’Istanbul : offre conjointe ADP/TAV "pour le 3 mai"

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 320
Construction du 3e aéroport d'Istanbul : offre conjointe ADP/TAV "pour le 3 mai"

[AFP] - Le nouveau PDG d’Aéroports de Paris (ADP) a annoncé jeudi que le groupe ferait "pour le 3 mai" une offre avec son partenaire turc pour la construction du troisième aéroport d’Istanbul et a défendu l’investissement dans cet opérateur au fort potentiel de croissance.

"Nous allons nous mettre en état, avec nos partenaires de TAV, d’être en position de faire une offre pour le 3 mai qui est la date limite retenue pour une possession de 25 ans", a déclaré Augustin de Romanet, lors d’une conférence de présentation des résultats annuels du groupe français.

ADP a finalisé en mai 2012 l’acquisition pour 667 M€ de 38 % de TAV, qui gère notamment l’aéroport Atatürk. Mais le maire d’Istanbul Kadir Topbas a annoncé contre toute attente en octobre que le projet de construction d’un troisième aéroport dans la mégalopole turque serait lancé "d’ici un an".

M. de Romanet s’est refusé à dévoiler le montant de l’investissement dans le troisième aéroport pour des raisons de concurrence. Il a toutefois précisé que celui-ci serait "gérable par TAV avec ses propres "cash flow" (fonds) et n’exigerait pas d’ADP d’endettement supplémentaire". "Le montant serait donc pour nous totalement supportable", a-t-il insisté.

Le dirigeant est par ailleurs revenu sur les éventuelles compensations dont ADP pourrait bénéficier si le troisième aéroport ouvrait avant 2021, date de la fin de la concession d’Atatürk arrêtée lors de la prise de participation dans TAV.

"Si l’aéroport ouvrait le 1er janvier 2018. On perdrait trois années, le cas maximal et environ 300 M€ de pertes", dont une majeure partie devrait être compensée par les compensations promises par le gouvernement, a-t-il expliqué. Selon lui, le manque à gagner serait d’environ 20 ou 30 M€ par an.

"Le risque n’est pas si élevé que cela", a-t-il estimé et "la perte éventuelle serait inférieure à la surperformance de TAV au moment où on l’a acheté".

Il a souligné que l’an passé, "on envisageait un résultat net 2012 de 70 M€ pour TAV. Le résultat constaté aura été de 124 M€".

"L’accroissement de la valeur de TAV est tellement rapide par rapport à ce qui était anticipé que pour Aéroports de Paris, même dans un cas où on ne serait pas bien remboursé par le gouvernement turc (...), notre bilan économique demeure positif", a-t-il conclu.

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