Les discussions étaient très tendues dimanche soir à Bruxelles entre les autorités chypriotes et les bailleurs de fonds internationaux sur le sauvetage de Chypre, sous la menace d’une faillite et d’une sortie de l’euro.

"Les négociations continuent. Nous faisons le maximum pour Chypre ", a indiqué en début de soirée le président Nicos Anastasiades sur son compte Twitter.

Il a même mis sa démission dans la balance. "Vous voulez me forcer à démissionner ?", a-t-il demandé aux responsables de la troïka des bailleurs de fonds (UE, BCE, FMI), selon l’agence de presse CNA, citant des sources au palais présidentiel. "Si c’est ce que vous voulez, dites-le moi", a-t-il ajouté.

"Je vous fais une proposition, et vous ne l’acceptez pas. Je vous en donne une autre et c’est la même chose. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?" a-t-il lancé.

M. Anastasiades s’était entretenu toute l’après-midi avec les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Commission, José Manuel Barroso, de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, ainsi que la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.

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