INFORMATION
Concert-spectacle (gratuit)
"ARSHIN MAL ALAN" en concert au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg

A l’occasion du 20ème anniversaire de la fondation de TURKSOY (Organisation internationale de la Culture Turcique) et du 100ème anniversaire de la première représentation de l’opérette du compositeur Azerbaïdjanais Uzeyir HAJIBEYLI,
ARSHIN MAL ALAN
Concert –Spectacle (version concertante de l’opérette)
organisé par TURKSOY
Jeudi 19 Septembre 2013 à 19h30
Au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, Salle Schweitzer (entrée Erasme)
avec la participation de solistes de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de la Turquie accompagnés de l’Orchestre de Musique Traditionnelle Kazakhe « TATTIMBET » de KARAGANDY.
Il y a lieu de souligner que ledit concert sera précédé du vernissage de l’Exposition de Photos de TURKSOY dédiées aux 20 ans d’activité de l’Organisation à 18h45 dans le hall de la Salle Schweitzer.
Le concert est gratuit avec emplacement libre, mais une réservation préalable est vivement conseillée par e-mail ou par téléphone au 03 90 22 20 90 ou par fax au 03 90 22 20 99.
ARSHIN MAL ALAN
Le jeune marchand Asker est beau et riche. Mais, depuis quelque temps rien ne le réjouit. Une tristesse incompréhensible l’a envahi. La tante Djahan est inquiète : qu’est-ce qui arrive à son neveu ? N’est-il pas malade ? Asker est discret et la tente reste dans l’ignorance. Le domestique astucieux d’Asker devine, de quelle « maladie » souffre son maître, mais personne ne demande son opinion.
Un ami d’Asker, Suleyman, a expliqué la raison de cette affection : il est temps pour lui de se marier ! Le seul problème est que d’après la loi islamique, le fiancé ne doit pas voir sa fiancée jusqu’au mariage. Mais, les vieilles traditions n’arrangent pas le jeune Asker. Il veut épouser celle qu’il aime. Que faire ? Son ami malin, Suleyman propose à Asker de se déguiser en costume d’« archinmaltchi », c’est-à-dire en colporteur. Dans ce cas, l’accès dans toutes les maisons lui sera assuré. Asker est enchanté, il devient vendeur de tissu ! Gultchokhra, la fille de Sultan-bey, bien-né, mais ruiné, apprend l’intention de son père de lui trouver un riche fiancé. Elle est effrayée, parce qu’elle ne veut pas épouser un inconnu. Elle voudrait se marier avec celui qu’elle aimerait. Mais la coutume est contre son désir. Que faire De son côté, son père a des troubles.
Le bey en a assez de solitude, il se marierait, s’il rencontrait une veuve convenable. On entend dans la rue la voix de la personne qui crie : « Archin mal alan… ». Et le colporteur apparaît avec sa marchandise.
Les jeunes filles accourent à son appel. Elles regardent les articles, tandis qu’Asker les observe. Son regard s’arrête sur la belle Gultchokhra. Voilà la jeune fille, dont il rêvait. Gultchokhra aussi est charmé par le bel « archin-maltchi ». Quand les jeunes filles partent, un entretien amoureux a lieu entre les jeunes. Cédant à la demande de son neveu, la tante Djahan part chez Sultan-bey en qualité de marieuse. Le bey est heureux de faire connaissance avec une telle jolie veuve et tout de suite lui propose sa main et son coeur. Asker est pressé d’en profiter : il est d’accord de faire marier sa tante avec Sultan-bey. En échange, il demande la main de sa fille. Sultan-bey est furieux. Comment Donner sa fille à « archin-maltchi » Il les chasse tous les deux de sa maison.
C’est Suleyman qui vient alors chez Sultan-bey. Il demande la main de Gultchokhra pour un riche marchand Asker. Sultanbey l’accepte avec joie et donne son accord. Étant venu en tant que marieur, Suleyman trouve aussi son bonheur dans la maison de Sultan-bey. C’est Assya, la nièce du bey. Les jeunes gens se sont vus et se sont plus. En ce qui concerne Gultchokhra, elle s’inquiète. Son père lui a annoncé le mariage futur. Éprise de jeune « archin-maltchi », elle supplie son père d’avoir pitié d’elle. Mais Sultan-bey est ferme, il ne change pas sa décision. Pour éviter la résistance de sa fille, il organise son enlèvement et la fait transporter dans la maison d’Asker.
Gultchokhra, dans l’engoisse et le désespoir du fait de son mariage futur avec un homme, qu’elle n’aime pas, décide de se suicider. Mais, à ce moment arrive Asker et lui explique tout. Elle est heureuse. Sauf Sultan-bey se sent trompé et exprime son indignation. La tante Djahan le rassure en lui promettant de l’épouser. Le deuxième couple est content et heureux. Suleyman, ayant reçu l’accord d’Assya pour le mariage avec lui, se déclare aussitôt fiancé. Seulement Veli soupire tristement. Qu’y a-t-il Il s’avère que la bonne de Sultan-bey, la vive Telli, lui plaît. Alors, Telli est d’accord d’épouser Veli, comme ce coquin lui plaît aussi. On fête quatre mariages par une célébration joyeuse.